jeudi 28 juin 2007

"Liturgie Démoniaque"

Cette peinture "Liturgie Démoniaque" est différente des autres dans le sens où elle a été travaillé à la gouache. Les écritures ont par conséquent été écrites au crayon de bois. Sur cette peinture est représenté un Fidèle de Dieu. A travers son crane apparait l'oeil de Marie, référence à l'"Enchaînement Spirituel". Tous deux s'attachent à un espoir chimérique. Derrière ce Fidèle, les bouches grandes ouvertes laissent apparaître des dents signent de tourments, de supplices, douleurs, déchirements, semblables à la Passion du Christ. La gouache donne alors un effet plus sombre, usé à la peinture, en contraste avec la brillance des écritures, afin de mettre en valeur cette sombre atmosphère, cette interdiction de Redemption. Stabat Mater Dolorosa = "La Mère des douleurs se tenait debout" est un des textes sacrés les plus poignants qui m'a permis ici de mettre en rapport une certaine liturgie sacrée dominant l'esprit de ce Fidèle juste avant sa mort, avec les souffrances de la Sainte Vierge dans "Enchaînement Spirituel".

mardi 26 juin 2007

"Mutation"

Cette planche "Mutation" a été une de mes premières réalisations, travaillée aussi à la peinture acrylique. J'ai voulu faire ressortir sur celle-ci l'opposition plutôt surprenante de voir un ange en enfer. Les ailes du chérubin sont déjà noires, tandis qu'au bout de ses jambes apparait un début de mutation. Sa peau semble être scarifiée, se transformant ainsi au fur et à mesure de sa mutation à celle des anges déchus. Au bas de la peinture, à gauche, un château semble apparaitre à travers la brume, probablement le monde merveilleux d'où ce chérubin a été retiré. L'enfant apporte la lumière, bientôt recouverte par la sombre atmosphère des abîmes. Cette peinture représente parfaitement l'interdiction de la redemption et l'absence de toute vie humaine, même pour les innocents. Toutes les planches ayant un lien entre elles, celle-ci peut se rattacher à la peinture : "Le procés de la redemption", grâce à la signification de l'enfant.

lundi 18 juin 2007

"Le Procés de la Redemption"

Cette planche est rattachée à celle de "La résurrection de Lucifer". Dans la présentation finale du polyptyque "Le Procés de la Redemption" est placé sous celle-ci. Elles sont tout d'abord liées l'une à l'autre par la technique utilisée. En effet, cette peinture a également été travaillée à l'acrylique. La transition entre les 2 planches est clairement visible, grâce à la couleur grise de fond, débordant sur le manteau du Diable et s'étalant sur "Le Procés de la Redemption" afin d'en créer cette sombre atmosphère. Sur cette peinture est représentée l'Archange Gabriel transformé en un Ange machiavélique, se livrant à la pesée des âmes. Sur le trébuchet, l'Homme est présenté sous l'apparence d'un enfant, car le rachat des péchés est interdit, il n'a plus aucune défense face au Diable, l'homme retourne à l'état primaire de l'enfance. Autour de l'Archange Gabriel, les anges musiciens y sont représentés, eux aussi transformés en anges machiavéliques aux visages déchirés et aux ailes noires. Pareillement au retable de Weyden, le sol craquelé figure au bas de la peinture car les zombis sont apellés pour le Jugement Dernier.

"Torture"

Cette peinture réalisée aussi à l'acrylique a été travaillé un peu différemment que les autres. Je l'ai réalisé en 2 temps : larrière plan est lisse créant ainsi un contraste avec le premier plan figuratif, en relief. Ce visage représente Saint Jean-Baptiste torturé(c'est le prophète qui a annoncé la venue de Jésus-Christ, qui l'a baptisé sur les bords du Jourdain, après l'avoir désigné comme « l'agneau de Dieu »), a qui ont a infligé les mêmes supplices qu'au Christ. A travers cette atmosphère, vague et chaude comme les flammes de l'enfer, Saint Jean Baptiste essaie toujours de se rattacher à la vie et transparaît à travers ce monde qui va l'anéantir.

lundi 11 juin 2007

"Une Lente Marche Aveugle"

Cette peinture représente "Une Lente Marche Aveugle". La marche funeste d'un apôtre qui ne cesse de s'attacher à Dieu. A travers sa souffrance, il continue de faire appel à lui : "Dieu protège nous"... Son corps se détruit, il se morcelle pour s'égarer et se disperser dans ce monde, puis se consumer. Impuissant comme tous les autres personnages, son seul pouvoir est de prier et espérer... Cette peinture a aussi été réalisée à la peinture acrylyque et les écritures au crayon de bois. J'ai tout d'abord utilisé un gros pinceau pour peindre le fond en noir, puis tout le personnage a été peint au petit pinceau, même les plus petites parties, ainsi que chaqu'uns des traits, réalisés au pinceau et à la main (sans règle par ex).

samedi 9 juin 2007

"Le Châtiment Infernal"

Cette peinture travaillée à l'acrylique, est fondée sur le contraste de couleurs Rouge/Noir. La couleur rouge représente les flammes de l'Enfer dans lequel le personnage meurt en position de crucifixion. Les fils barbelés qui sortent de ces flammes le saissisent pour ne lui laisser aucune liberté. Ces fils hérissés de pointes sont semblables à la courrone d'épines que le Christ portait sur la tête. De plus, ses côtes sortent de son diaphragme et viennent s'enrouler autour des fils pour faire éclater son corps de douleurs. "Le châtiment Infernal" retrace les atrocités de la passion du Christ.

vendredi 8 juin 2007

"Déclin Spirituel"

Cette planche, peinte à l'acrylique, trace une parfaite symétrie avec celle nommée "Enchaînement Spirituel" dans la continuitée montagneuse. Aprés avoir travaillé sur l'image de la Vierge Marie et de Dieu, j'ai analysé celle de Jésus. Vous pourriez me dire mais qu'elle différence peut-il bien y avoir entre Dieu et Jésus (réfléxion semblable à la question posée par l'examinatrice de mon oral d'Arts plastiques). Nous savons que Jésus est la représentation de Dieu sur Terre mais comme me l'avait fait remarquer mon professeur d'Arts plastiques, Dieu n'est pas égal à Jesus, car Dieu serait le Père et Jésus le fils. Alors, n'y a t-il probablement aucune différence mais l'opposition subtile que nous faisons m'a permise de créer cette peinture. Cependant, le mot Trinité évoque le mystère d’un Dieu unique en trois personnes, Père, Fils et Saint Esprit. Donc, où est la Vérité ? "Déclin Spirituel" transmet l'image de Jésus dont le corps est enchaîné, mais malgrè la lueur d'espoir qu'il s'efforce de conserver, son esprit ne cesse de décliner.

jeudi 7 juin 2007

"La résurrection de Lucifer"

Cette planche réalisée aussi à la peinture acrylique est sans doute la plus importante du polyptyque. Inspirée d'une oeuvre de Giger, elle dévoile l'opposition parfaite que j'ai cherché à réaliser à travers mes dix planches."La résurrection de Lucifer" met en lumière ce retour à la vie violent et inconcevable du Diable. Présent sur le trône de la Gloire qu"il a usurpé au Seigneur, sa sombre grandeur s'oppose à celle de Dieu maintenant réduit à un objet sans vie, un lance-pierre, utilisé comme une arme où le Dieu devient le propre ennemi de ses fidèles, une reconversion totale du Christ sans pouvoir ni défense entre les griffes du Démon. Cette perte d'espoir laisse au Diable le pouvoir de tout gouverner, tout diriger. La fleur de lys (en haut à gauche) se fane car la bénédiction est impossible, le ciel se noircit mais l'épée (en haut à droite) reste intacte, signe d'une autorité parfaite, non plus par le même esprit mais par une "force" démoniaque.


"Enchaînement Spirituel"

J'ai réalisé cette planche à la peinture acrylique. Le but de celle-ci était de travailler sur la Vierge Marie dans l'idée de transmettre une vision choquante voir déplaisante. Aprés avoir "joué" avec l'image parfaite dU Christ, j'ai déconcerté celle de la vierge. Je me suis inspiré des tableaux bibliques et j'ai peinds Marie enchaînée en haut des montagnes. Les montagnes, signent de l'ascension spirituelle ont ici une signification totalement inversée et sont plutôt signe de déclin spirituel. On retrouve la continuité des montagnes dans la peinture nommée "Déclin Spirituel". Cette peinture est un "enchaînement spirituel" car le corps de la vierge représenté sous l'état d'un squelette n'existe plus, tandis que son esprit est toujours en proie à une utopie.